Vous savez, la mort touche aussi ce qui, par sa nature même, ne peut pas exister, ne pouvait pas exister... Ce qui n'existait pas, ou, pour être franc, ce qui était redouté. Il lâche prise, s'estompe, perd non seulement sa luminosité, mais aussi sa couleur, devenant gris - indifférent et sans intérêt, même dans les émotions créées artificiellement.
Toute vie a besoin d’être soutenue, réchauffée et saturée de couleurs de différents tons. Qu'ils soient noirs, blancs... Seigneur, même la couleur transparente est belle ! Et, soit dit en passant, toute vie a le droit d’exister : depuis l’absurde et le « faux » selon les pensées de quelqu’un, jusqu’à un moment où il y a tellement de passion, de feu et de drame que l’écho d’une explosion à l’échelle planétaire continuera à agiter les pensées et le corps pendant longtemps, même après la mort.